(LET NAD MOČVAROM)
Une magnifique poésie de l’amour tragique de deux canards sauvages. Le sacrifice suicidaire du mâle pour sa femelle, sous nos yeux se déroule non pas une scène de chasse, mais la vraie tragédie des oiseaux.
Roméo et Juliette. – Dušan Makavejev 1957
Producteur: | Slavija film, Beograd, 1957 |
Scénario: | Aleksandar Petrović |
Réalisateur: | Aleksandar Petrović |
Images: | J. Jovanović, S. Banović |
Texte et collaboration: | Vicko Raspor |
Montage: | M. Levi |
Collaborateur musique: | K. Haristiades |
Harpe: | V. Milanković |
Son: | M. Nedić |
Choix de la musique: | Aleksandar Petrović |
Organisation du tournage: | I. Gaj |
Prix, distinctions, festivals:
- Festival International de Cannes 1957
- IVe Festival du film yougoslave de Pula 1957. Prix de la Critique
- Festival d’Edimbourg
- Festival de Moscou
- Festival de Londres
- Festival du court-métrage yougoslave de Belgrade mars 1960
- Centre Georges Pompidou, Paris, Le Cinéma yougoslave ,1986.
- Festival des films documentaires de Rennes 17-22 novembre 1992
- Festival l’Europe autour de l’Europe, Paris-Normandie 2011
Critiques:
… « Ce film est un poème parfait sur l’amour entre deux oiseaux. Avec peu de mots, qui trouvent tous leur place et une un excellent choix de musique. Nous revivrons rarement d’une façon si intime la Symphonie Pastorale de Beethoven, accompagnée de l’image et de l’histoire, de la vérité filmographique d’une expérience extraordinaire, que nous partageons dans ce film. » Mira Boglić « Vjesnik » 8/2/1957
« J’ai beaucoup aimé la poésie du court-métrage yougoslave Entre le ciel et le marais qui expose avec naturel l’amour entre deux canards sauvages… » Georges Sadoul, Lettres françaises, Festival de Cannes 1957.
Aleksandar Petrović à propos d’Entre le ciel et le marais
« J’ai tenté de créer un film documentaire qui, en me référant à des faits réels, est organisé selon les principes d’un film de fixion, du moins sur les plans dramaturgique et du montage, en me servant d’une histoire, d’acteurs (les oiseaux) et d’une vérité vitale qui ensemble, m’ont permis d’atteindre mon but.
Voici ce qui est significatif pour moi, et pour l’évolution de mon travail dans Entre le ciel et le marais: je suis parti d’un fait, d’une expérience vécue, d’une vérité pour cerner et définir d’autres vérités plus générales, telles que l’ordre dans la vie.
Cependant, nous ne sommes pas sur Terre pour juger, mous devons dire la vérité, le cœur et la raison du spectateur porteront le jugement ».
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